Paris n'existe plus.

La tour Eiffel, le Louvre ... Juste des rumeurs d'un temps révolu, car, depuis 1887, l'ancienne capitale française n'existait plus.
Pour découvrir les événements qui ont mené à la perte de Paris, il vous faut découvrir une colocation pas comme les autres ... celle d'Archibald, Alfy et Lawrence. Un ensorceleur, un merle et un druide sous le même toit … qu'est-ce qu'il pouvait mal se passer?

Par Salema Weyard, qui m'a gentiment validée cette demande de service presse.

« Strophia éclata d’un rire joyeux et entama une chanson avec ses sœurs. La marque était posée. Le destin était scellé. Sur des cadavres et une rivière de pleurs, elle danserait. »

❤❤💔

Cette histoire commence en 1881, dans un Paris de magie, d'automates, où les sorciers sont des humains ayant pactisé avec un démon, où les druides sont cachés, et où les ensorceleurs sont des monstres.

Nous y suivons principalement Lawrence « Larkin » Emerson (Baodàn), un druide ayant décidé de poursuivre des études en ville contre l'avis de son clan. Et Archibald « Archie » Bernier, fils prodige d'une famille d'ensorceleurs. Et le familier de ce dernier, un très attachant merle nommé Alfy.

J'ai envie de dire que ce livre m'a donnée l'impression d'être embarquée dans un train à grande vitesse, tout en sachant qu'il allait finir inévitablement dans le ravin. L'ambiance steampunk parfaitement rendue et l'écriture riche magnifiant cet effet.

C'était une lecture au final plaisante, prenante et plutôt rapide. Typiquement ce que j'attends de ce genre de livre.

Je vais cependant me permettre de faire deux trois retours sur des éléments qui m'ont un peu dérangée. Et qui sont totalement subjectifs et personnels.

Je regrette les deux scènes de sexe très détaillées entre les deux protagonistes principaux. Non pas qu'elles aient été mal écrites mais plutôt que sans elles, ou avec une version très très édulcorée, ce livre aurait fait un très bon YA. Pour moi, elles n'ont rien apporté au récit dans sa globalité.

Beaucoup beaucoup trop de notes de bas de page, 44 au total. Certaines auraient pu être inclues dans le texte directement. Comme la symbolique des couleurs de bougies, l'importance et l'origine du terme caracean. C'est un parti pris de l'auteur qui m'a parfois un peu perturbée dans la fluidité de ma lecture.

Et pour finir la répétition excessive de : Le brun, sweetie, mon ange.

 

Quoiqu'il en soit, si vous aimez le steampunk, la fantasy. Que vous n'avez pas peur de vous retrouver face à un livre par moments dur, où les méchants ne sont pas là pour rigoler (et surtout le sont vraiment), où l'auteur n'hésite pas à tirer sur la corde sensible, foncez. Il vaut largement le coup parce que même au milieu de toutes ces catastrophes j'ai passé un excellent moment.

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