Changer l'eau des fleurs.

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s’entremêlent ?

Par Valérie Perrin aux éditions Le livre de Poche.

J'avais pris ce livre sur une bonne première impression. Un poche avec une couverture rigide et un résumé plutôt intrigant et innovant. Je n'en avais jamais entendu parler avant. Sûrement parce que sa publication remonte à presque deux ans.

 

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Il est magistral. C'est un formidable coup de cœur. 💖

 

Violette, en dépit de son parcours de vie, n'est pas un personnage qui est alimenté avec du pathos. Au contraire, elle est vivante, terriblement. On circule entre les époques, les années. Les vies s'entrechoquent, se percutent, se mélangent, s'harmonisent. Le parallèle permanent entre la mort et la vie est absolument sublime. On passe du sourire aux pincements de cœur, il y a du dramatique dans ce roman. Du dramatiquement romantique, pathétique, jubilatoire.

Violette, Philippe, Françoise, Léonine, Sasha, Julien, Elvis, le père Cédric, Irène, Gabriel, Nono, Gaston et bien d'autres. Une ribambelle de prénoms, de rédemptions, d'instantanés de vie. L'auteure, grâce à son écriture, arrive à nous montrer l'identité de chacun de ses personnages, l'impossibilité de les confondre. Ils sont attachants, énervants, immondes, ou alors on ressent juste le besoin de les mettre dans du papier à bulles pour les préserver.

C'est un livre que j'ai eu beaucoup de mal à simplement reposer, j'avais hâte de m'y replonger, de connaître la suite de leurs vies, de leurs histoires. Et la fin est juste à la hauteur : Ouverte, émouvante, simple, parfaite.

 

 

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